Communiqué

 

La politique néolibérale,

c'est la crise, la récession, les guerres

Refusons de payer !

 

La crise financière a éclaté. Les responsables sont clairement identifiés : ce sont les grandes banques, les fonds d'investissements, les grands prêtres du néolibéralisme. Ces inconditionnels du marché qui n’ont cessé de crier « haro sur l’Etat », qui ont exigé toujours plus d’économies dans les budgets sociaux, dans la santé, l’éducation… se tournent sans vergogne vers lui pour sauver leurs capitaux. Et bien évidemment, l’Etat s’exécute, leur ouvre en grand les vannes du crédit. Les caisses ne sont pas vides quand il s'agit de renflouer les grands capitalistes, l'oligarchie financière, responsables de cette crise qui va aggraver la famine dans les pays d’Afrique, faire exploser le nombre de travailleurs pauvres, des chômeurs.

 

C’est leur crise et pas la nôtre ; nous n’avons pas à la payer !

C'est du chœur même du système impérialiste, les USA, qu'est venue cette crise financière qui s'est propagée dans le système financier international, entraînant des faillites retentissantes. Elle est loin d’être terminée.

L’injection massive de capitaux par les banques centrales, par les Etats, ne correspond à aucune création de richesse. Elle va alimenter l'inflation. Gouvernement et patronat vont nous expliquer qu'il faut consentir de nouveaux sacrifices, qu'il faut encore diminuer les budgets sociaux et surtout restreindre les salaires …

 

Le président communicateur qui se mêle de tout reste singulièrement silencieux. Il laisse ses ministres prétendre tout à tour que cette crise n'aura pas de conséquences mais qu'elle pèsera quand même sur le budget. Ce silence est un aveu de faiblesse d'un gouvernement qui cumule les difficultés et qui voit se développer les fronts de lutte et de résistance.

 

L'ampleur de cette crise montre la faillite des politiques néolibérales présentées depuis des années comme l'unique politique possible. Notre peuple avait bien raison de rejeter la constitution européenne qui voulait graver le néolibéralisme dans le marbre. Cette crise montre que la seule solution, c’est de rompre avec ces politiques et non de chercher à venir à l’aide de ce système, en rackettant les travailleurs, les masses populaires et les peuples.

 

L'heure est à la résistance, au refus de payer la crise, la récession. A l'image des ouvriers de Goodyear et des salariés d’Alitalia, il faut refuser le chantage à l'emploi et se battre pour les salaires, contre les privatisations, contre les licenciements.

C'est au capital de payer sa crise !

 

Paris, 22 septembre 2008

 

Parti Communiste des Ouvriers de France

pcof@pcof.netwww.pcof.net

 

Lisez La Forge, organe central du PCOF. En vente en début de mois.